Si tu n’as dans ta maison un havre,
Une clairière,
Un espace silencieux
Pour t’abriter des bruits,
Alors, au beau milieu de la forêt,
Invente-toi un nid !
Fais-y venir en secret
Tous les oiseaux du vent
Et va le retrouver
Aussitôt que tu peux !
Sans ces vastes trouées
Dans l’opacité des jours,
Comment t’abandonnerais-tu
Au soleil qui te fonde ?
Comment pactiserais-tu
Avec ce vide dans tes mains
Comment connaîtrais-tu
Le prix de la patience ?
Comment deviendrais-tu
Le grain qui doit mourir,
Comment croîtrait l’épi
Au souffle de tes ailes ?
Jean Lavoué, 8 septembre 2018
Photo homecare119 Pixabay
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