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jeudi 4 octobre 2018

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Ô la joie des lisières
Quand un vent d’allégresse
S’engouffre dans tes branches,
Toutes ombres anéanties.

Un soleil délivré
Infiniment se pose
Sur l’épaule des collines :
L’aurore est musicienne.

Les femmes se souviennent,
Ont des gestes d’enfance,
De mise au monde,
De premiers jours.

Toute la vie reflue,
Incandescente et pure
Vers la source promise.

Les fossés délaissés
Les ronces, les sous-bois,
Tous les fourrés obscurs
Se joignent aux chants d’oiseaux,
Gagnés par les clairières.

S’élève de l’abîme
Un cri fondamental,
Un chant d’amour
Pour notre Terre-Mère :

La tendresse indicible
A consolé ses rides ;
Elle s’abandonne enfin
Entre des mains confiantes,
Semeuses de lumière.


Jean Lavoué, le 3 octobre 2018
Merci à Georgina, Denice et Avel pour cette photo !



















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