Levain
de ma joie
Quand
tu reviens de loin
Telle
une arche sauvée
Dans
la sève des arbres
Le
ciel est toujours bleu
Chant
ensemencé
J’aime
les sourciers
Qui
percent le secret des mondes
Echappent
aux croûtes mortelles
Aux
rigidités stériles
Aux
sécheresses exemplaires
Nous
sommes d’une source
Si
tu veux fleurir au printemps
Ô
mon frère
Fais
comme l’arbre en hiver
Assouplis
tes croyances
Allège
ton credo
Fraternité
des lisières
S’ils
t’amenaient à douter
De
l’humanité qui est en toi
Alors
ils auraient réussi leur crime
Quatre
recueils au prix de 15 euros chacun
Ils
rassemblent des poèmes partagés ici depuis quatre ans.
Les
frais de port sont offerts jusqu’au 31 décembre 2018.
Faites
plaisir en offrant de la poésie !
Pour
commander :
Echos
Pierre Tanguy
C’est encore une fois le Chant qui domine dans ce
livre, chant synonyme de vie en plénitude que le poète François Cheng salue
chez Jean Lavoué. « Ce vrai chantre,
ce grand témoin, à l’heure indécise, bien avant l’aube, nous arrache à notre
sommeil ».
Geneviève
de Simone-Cornet
Un livre bouleversant de lucidité et d’abandon. Jean Lavoué
est fragile mais vivant encore, et il nous donne «jusqu’au chant du silence/le
grain de la parole/en semence de vie/en levain de la joie». A nous de tendre
l’oreille.
Sylvie
Reff
Un grand merci de votre bouleversant Chant ensemencé !
J'avoue que cette lecture m'a renversée…Vous avez rédigé en état
d'incandescence, offert à la pureté de cette parole qui vous traverse. Cruel de
songer au prix de sa beauté.
Jean-Claude Coiffard
Oui, l’essentiel, voilà ce à quoi nous nous amène
toute la poésie de Jean LAVOUE. Voilà vers quels signes nous entraînent les
mots du poète, vers les graffitis de la joie. Vers la clameur des sources. Vers
l’eau pure des fontaines. Vers les larmes de l’enfance éclairant les jardins de
la nuit.
Yves
Fravalo
L’écriture pour Jean
Lavoué, on le voit, n’est pas une occupation seconde, une occupation de loisir,
elle est au cœur de sa vie, elle est le cœur de sa vie, elle constitue
proprement sa façon d’être au monde.
Gilles Baudry
Tu es un écrivain majeur en
Bretagne. Ce qui me touche, c’est que c’est le poème (et non la prose) qui
vient te prendre par la main… La poésie est vraiment ce qui demeure quand tout
semble s’amenuiser et qui nous arrache à l’inessentiel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire