AUCUN
ACCORD NE SE FERA D’EN HAUT
Aucune
puissance ne descendra des cieux
C’est
du très-bas que naissent les prairies
Que
s’allument au printemps des bouquets de jonquille
C’est
du très-bas que la terre est si belle
Qu’elle
est pour nous jardin
Cette
fête infinie
C’est
du très-bas que nos chemins se croisent
Et
que nos mains s’appellent
Que
nos corps se dénouent sous l’astre des caresses
C’est
du très-bas que s’annonce l’enfant
Le
feu d’un jour nouveau
La
merveille à nos yeux
C’est
du très-bas que s’embrase le ciel
Que
s’élancent l'oiseau
Que
la terre est promise
C’est
du très-bas que nos frontières s’ouvrent
Que
nous sommes aimés
Que
nous sommes bénis
C’est
du très-bas que nous sommes rejoints
Que
nous sommes relus
Que
nous sommes compris
C’est
du très-bas que nous sommes portés
Sur
les flots en furie
Et
c’est du fond de l’arche que nous disons merci.
Jean Lavoué, 19 janvier 2016
Ce rien qui nous éclaire
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire