Très peu de mots
Pour approcher la neige de mon poème
Très peu de gestes
Pour clore ses lèvres de silence
Très peu de traces
Pour m'aventurer dans ses marges
Très peu de larmes
Pour consoler sa nuit
Très peu de voyelles
Pour ouvrir la clairière de son chant
Très peu de graines
Pour ensemencer sa vie
Très peu de vide au centre
Pour libérer son souffle
Très peu de notes d'enfance
Pour élever l’arbre de sa joie
Jean Lavoué, le 24 février 2016
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