La communion tu la voulais plus forte :
N’avait-il pas mis en toi
Ce goût de l’éternel ?
Le chant interrompu,
La blessure dans la chair,
Il avait su qu’en faire.
Tu te laissais creuser
Par toutes ces rencontres,
Tu sentais dans tes veines
Couler le même vin.
C’est le Poème qu’il t’avait donné,
Un rythme, un souffle
Illuminant l’absence,
Sans cesse l’élargissant.
En s’effaçant
Il était devenu cette voie
Ouvrant en toi l’espace de ta propre voix.
Jean Lavoué, Carnets du souffle, inédits, 2007-2009
Photo Jackie Fourmiès
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire