Parfois, c’est une bénédiction
De ne plus savoir ni comment
Ni par où avancer.
Sans le savoir,
Tu franchis des abîmes.
*
Et si toute ouverture
Ne tenait qu’à toi,
Ne désespère pas
Des ronces du chemin !
*
Un jour peut-être
Relisant ces phrases
Tu y trouveras la voix
Qu’elles pressentaient,
Le chant qu’elles espéraient :
Cette écriture
Comme un bouquet
Qu’il te suffit
De disposer
Et
qui soudain
Éclaire.
Jean
Lavoué, Carnets du souffle, inédits, 2007 – 2009
Photo
Soorelis/Pixabay
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