Est-ce que tu gagnes en solidité ?
Non plutôt en fraternité
Avec ce souffle qui t’accompagne,
Ce vide à tes côtés !
Ecrire, prier,
Deux mouvements
Où tu te sens précaire,
Gagné par le mystère,
Singulièrement appelé.
Tes pieds boursoufflés,
Ton cœur lacéré,
Ta part d’héritage dilapidée
T’ont rendu sans mérite
À la joie d’être aimé.
*
Le Poème qui nous fut
transmis
C’est d’abord un amour
éprouvé,
Un silence sans limites,
Une communion
consentie :
Son ciel est vaste,
Capable d’abriter
Tous les oiseaux du cœur ;
Il ne s’embarrasse pas de
morale,
Il ne connaît pas de
paroisse,
Il vise maintenant l’éternité.
Jean Lavoué, Carnets du
souffle, poèmes inédits 2007 - 2010
Photo 3dman_eu/Pixabay
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire