Se retirer pour mieux aimer,
Voilà souvent les confidences
Qui se fredonnent sur ces réseaux ;
Et puis l’on y revient
Comme si le sel de l’amitié était passé par là,
Où celui du silence :
On apprend à faire le tri,
À jouer à la marelle sur les carreaux de l’inutile,
À se réjouir, le temps des vacances, d’une connexion interrompue,
À contempler les myosotis du ciel,
À arroser son jardin,
À revenir aux pages d’un livre,
À l’ombre d’une forêt frémissante,
À l’éblouissement bleu d’un poème…
On se tient adossé à l’été
En secouant en soi des nappes de beauté :
Même pliées dans l’armoire
Elles sentent encore bon l’azur
Et la bonté !
Jean Lavoué, 25 juin 2019
Photo MarkMartins/Pixabay
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