Là où se tient le
chant,
Tu reconnais les
ajoncs fous
De ton enfance,
Les terres
Où tu n’allais
jamais
Sans brouiller
toutes les pistes
De peur qu’un jour
On ne les dompte.
Il est en toi
Un lieu secret
Où tu es resté
rebelle
A tout mot d’ordre,
Un pays
Où la raison se
perd
Où la forêt
l’emporte !
Tu n’as rien à
redouter,
Tu vas vers le plus
risqué,
Le plus incertain,
Même à l’obscur
Tu gardes au cœur
Un visage d’aube
posé
Sur le front pur
des années.
Jean Lavoué,
Carnets du souffle, inédits, 2007-2010
Photo strikers/Pixabay
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