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lundi 16 septembre 2019

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Toi que je cherche jour et nuit
Et dont le nom garde l'empreinte de la lumière
Où te trouver dans les bourrasques du silence
Quand les mots s'amenuisent
Jusqu'à devenir ce sel inaperçu sur les grèves où la mer se retire
Comment garder l'empreinte de tes mains
Quand le vent tourbillonne emportant tout visage
Je guette le sillage de ta voix
En chaque brume où tu t'effaces
Et cette paix dont l'éclat de tes yeux
Reste toujours pour moi le présage
Je ne sais plus faire oraison qu'en mémoire de ton absence
J'accoste au secret des matins sur les rives de ta patience
Avec l'amour comme talisman
L'infinie confiance en ton secret pour viatique
Je laisse la nuit déposer un à un entre nous
Les mots de la joie
Le jour naîtra sûrement de l'ombre
Quand se tairont tous les bruits inutiles
Murmurer alors le signe de ta naissance
Suffira à confirmer tous les élans du cœur
Inutile de te chercher ailleurs Qu'au solstice de cette attente nue
Où rien ne peut prédire
De quelles levées surgira la certitude
La foi lancée comme un cri
Dans les trouées de ton mystère
C'est bien toi qui dans l'éclat de l'aube
Auras épousé les pas de mon attente vive
Je peux donc aller léger sur des voies non tracées
Je garde en moi l'instant de ton passage
Le signe intangible que tu demeures bien
Là où je tends silencieux mes lignes dans le soleil.

Jean Lavoué, 16 septembre 2019
Photo 44833/Pixabay






















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1 commentaire:

marine D a dit…

Ne pas laisser s'effacer ces visages que nous avons tant aimés
merci pour ce très beau poéme

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