Quand ton poème sera aussi pauvre
Qu'un peuplier se balançant dans la lumière
Alors tu n'auras plus rien à faire
Qu'à être là
Poreux aux murmures du silence
Docile aux nuages
Complice avec l'herbe sauvage
Avec l'eau vive avec le vent
Patient avec toi-même
Capable de demeurer dans le feu des saisons
De te dresser confiant entre terre et ciel
Fidèle à la nuit de la sève
Comme aux secrets du chemin.
Jean Lavoué, 8 juillet 2020
J.L 8/07/2020
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