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Les mots qui logeraient
Au creux de tes silences
Le souffle de ta voix
Comment les réveiller ?
La nuit viendrait peut-être
Sur la crête d'un rêve
Au bout de l'impossible
Cette trouée violente
Dans les dalhias du soir
Les jardins de l'enfance
Seraient là redonnés
Avec toutes les roses
La brûlure de l'été
Et cette cicatrice
Dans les jours du malheur
Serait comme oubliée
La vie serait donnée
Et l'amour matinal
Nul poème à écrire
Pour combler ici-même
Ta lumière béante.
Jean Lavoué, 11 septembre 2020
Photo Pixabay/Josch 13
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