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vendredi 11 septembre 2020

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Les mots qui logeraient 

Au creux de tes silences

Le souffle de ta voix

Comment les réveiller ? 

 

La nuit viendrait peut-être 

Sur la crête d'un rêve

Au bout de l'impossible 

 

Cette trouée violente

Dans les dalhias du soir 

 

Les jardins de l'enfance

Seraient là redonnés

Avec toutes les roses

La brûlure de l'été 

 

Et cette cicatrice

Dans les jours du malheur

Serait comme oubliée 

 

La vie serait donnée

Et l'amour matinal 

 

Nul poème à écrire

Pour combler ici-même 

Ta lumière béante.

 

Jean Lavoué, 11 septembre 2020 

Photo Pixabay/Josch 13


















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