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Ce chant qui nous sauve
C’est peut-être au fond ce simple éclat de nuit,
Ce puits en plein désert,
Cette source venue des larmes,
Ce serment noué au cœur,
Cette goutte née du silence
Cette pluie inespérée,
Cette enfance confiée aux cieux.
Un je t’aime qui n’en finit pas
D’entrecroiser nos pas,
Ouvreur de chemins,
Délivreur de danses,
Désamorceur d’orages,
Ce jardin sauvé des tempêtes,
Cette fleur consolée,
Ce fleuve enfui dans les veines du temps,
Cet océan d’amour,
Cet estuaire dont il nous fait gardien.
Jean Lavoué, 29 mai 2015
Myriams-fotos/Pixabay
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2 commentaires:
« Nous n’appartenons à personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui tient éveillés le courage et le silence. »
Char, Feuillets d’Hypnos
« Nous n’appartenons à personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui tient éveillés le courage et le silence. »
Char, Feuillets d’Hypnos
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