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vendredi 8 octobre 2021

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Chacun sait que je privilégie ici la voix du Poème... 
Ceci étant, au regard de la gravité du scandale touchant l’Église catholique de France (et du monde) avec la publication mardi du rapport de la CIASE et la révélation des innombrables victimes, j’ai trouvé utile, à la suite de cet extrait d’un entretien avec une participante de cette commission, Nathalie Bajos, paru dans le journal Le Monde du 5/10/21 et des propos de Jacques Gaillot publiés sur FaceBook le 7/10/21,  de rassembler ici quelques-uns des commentaires que j’ai partagés depuis une quinzaine de jours sur différents fils de lecture… Toutefois rien ne vaut la lecture directe de l’immense travail de vérité entrepris par la CIASE. Je recommande à toutes les personnes que cela intéresse de s’y plonger. Ce rapport pose pour longtemps les bases d’une réforme véritable et nécessaire de l’exercice des pouvoirs et du principe hiérarchique dans l’Église catholique. La prise de parole des personnes qui se sentent exclues et notamment des victimes s’en trouvera définitivement et incontournablement renforcée… Si nous ne prenons pas la parole aujourd’hui, quand le ferons-nous ?

Rapport de la commission Sauvé : « L’Eglise est un observatoire privilégié de la domination masculine »

Propos recueillis par Cécile Chambraud
Publié le 05 octobre 2021 à 15h00

L’enquête inédite menée par la sociologue Nathalie Bajos estime à 216 000 le nombre de victimes de violences sexuelles de la part d’un membre du clergé alors qu’elles étaient mineures. Loin de l’idée de « brebis galeuses », le phénomène est systémique.

Membre de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) et directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), la sociologue Nathalie Bajos a conduit pendant deux ans une étude sur les victimes de violences sexuelles par un prêtre ou un religieux.
Avec une équipe composée des sociologues Julie Ancian et Josselin Tricou ainsi que de la démographe Axelle Valendru, elle a travaillé à partir d’une enquête en population générale auprès de 28 000 personnes, d’entretiens semi-directifs auprès de quarante-cinq personnes agressées pendant leur minorité et de vingt-quatre personnes « majeures vulnérables », ainsi que de plus de 1 600 questionnaires remplis par des répondants à l’appel à témoignages lancé par la Ciase.

Mme Bajos explique pourquoi, avec une estimation de 216 000 victimes, l’institution catholique est un terrain plus propice que d’autres aux violences sexuelles.

Quelle est l’ampleur du phénomène des violences sexuelles sur mineurs dans l’Eglise catholique ?

Notre enquête en population générale, réalisée auprès d’un échantillon de 28 000 personnes, donne une estimation de 216 000 personnes de plus de 18 ans aujourd’hui qui auraient subi une violence sexuelle de la part d’un membre du clergé (prêtre, diacre, religieux) alors qu’elles étaient mineures. Ce sont à 78 % des hommes et à 22 % des femmes. Ce chiffre est largement supérieur à celui que l’on peut établir à partir de l’analyse des archives de l’Eglise catholique.
Si l’on ajoute celles qui ont été agressées par une personne ni prêtre ou diacre, ni religieux, mais en lien avec l’Eglise catholique (cadres de mouvements de jeunesse, d’école, catéchistes…), on arrive à 330 000 personnes…/…

Comment remédier aux conditions qui favorisent les violences sexuelles dans l’Eglise catholique ?

L’idée de brebis galeuses ayant « fauté » de manière exceptionnelle ne tient pas au regard de ces résultats scientifiques. Notre recherche atteste à l’inverse d’un phénomène profondément systémique.
On ne peut donc se contenter d’améliorer les conditions de recrutement et la formation des prêtres, même si cela reste un point très important. Les mesures doivent viser à remettre en question le cléricalisme, l’autorité sacrale, qui s’exerce sans contre-pouvoirs. Mais il importe aussi de revoir les positions de l’Eglise catholique sur la sexualité et de remettre en cause l’inscription de la domination masculine dans les structures mêmes de l’institution ecclésiale.

Photo : Nathalie Bajos, membre de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise et Jacques Gaillot, Évêque de Partenia.

La vérité vous rendra libres, par Jacques Gaillot (FaceBook le 7/10/21)

L’Eglise catholique qui est en France se découvre blessée et humiliée. Elle n’a pas su voir et entendre ce qui se passait. 
Le rapport sur les abus sexuels a provoqué la stupeur et la honte. 
Que des dizaines et des dizaines de milliers de mineurs aient été abusés sexuellement par des prêtres, nous laisse sans voix!

Des victimes ont pris la parole, une parole qui a du prix et du poids. Une parole qui a été entendue. D’autres victimes continueront de se faire entendre. Grâce à elles, plus rien ne sera comme avant.

Après le pardon de l’Eglise institution, l’indemnisation des victimes, les modifications du droit canonique…, il restera le plus difficile à réaliser : l’égalité des droits entre hommes et femmes. Nous allons nous heurter à la domination masculine qui structure l’Eglise dans son histoire et sa culture.
Il s’agit que les femmes aient un droit d’accès à toutes les instances de l’Eglise et participent pleinement aux décisions. 

Que les femmes puissent accéder aux ministères ordonnés.
Que l’obligation du célibat ecclésiastique soit supprimée pour ouvrir la possibilité d’ordonner des hommes ou des femmes, marié(e)s ou non.

L’Eglise catholique qui est en France a eu le courage de créer une commission indépendante pour faire la vérité.
Aura-t-elle ce même courage pour mettre en œuvre, avec l’ensemble des baptisés, le suivi de cette commission ? Fera-t-elle confiance à la parole de Jésus ? 
« La vérité vous rendra libres » Jn 8,32

Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
Paris 7/10/2021

J’ai regroupé ci-dessous, avec leur date, certains de mes commentaires partagés sur différents posts et fils de lecture depuis fin septembre. Ils ne sont pas nécessairement directement en rapport avec les travaux de la CIASE qui n’étaient pas alors publiés. Ils expriment cependant un point de vue personnel à propos d’un contexte largement repris, décrit et analysé en profondeur par les auteurs de la Commission Sauvé.

1 - Aujourd’hui, c’est tout le peuple de Dieu qui est « abusé » par une recléricalisation outrancière dont, en France en particulier, nous sommes partout les témoins ! Guère d’espoir qu’une institution qui, depuis cinquante ans, ignore les aspirations du plus grand nombre de ses membres concernant l’autonomisation des communautés de base et des laïcs, le souhait d’une reconsidération à nouveaux frais de tous les services où hommes et femmes puissent contribuer ensemble au bien commun, tout à coup se remette en cause parce qu’une poignée d’experts a enfin osé lui dire en face, dans un rapport brillant et implacable, ses quatre vérités. Effectivement, dans son refus des espérances soulevées au sein du peuple de Dieu par le souffle du Concile Vatican II, l’institution n’a eu d’autres perspectives que de chercher à sauver les meubles de sa stabilité et de son pouvoir en remettant le prêtre au centre de tout. C’est toute cette réaction frileuse et déterminée, emmenée en son temps par Benoît XVI et Jean-Paul II, qui désormais est mise en cause. Aujourd’hui, ce ne sont pas ces mêmes prêtres, toujours plus sûrs de leurs prérogatives reconquises, qui seront en mesure de rétablir un système si profondément lézardé. La voie de l’Évangile continuera à se jouer dans des initiatives, au besoin transgressives au regard d’un tel abus de pouvoir structurel, prises par des laïcs conscients de la gravité des impasses actuelles… (28 septembre 2021)

2 - Il ne s’agit pas là d’une question individuelle qui toucherait à la qualité des personnes. C’est d’une question institutionnelle et politique dont je parle ; elle a conduit tout droit l’Église à la situation que l’on connaît aujourd’hui : effondrement de la pratique et de l’adhésion, en particulier chez les jeunes, absence de recrutement sauf dans des milieux très typés et parmi des profils psychologiques eux aussi bien spécifiques, nécessité de faire appel aux ressources étrangères, notamment de l’Afrique, et, plus que tout, une gestion catastrophique des abus. Parmi mes amis, plusieurs anciens prêtres qui se sont mariés. Leur départ en nombre au cours de la décennie 65-75 aurait dû être perçu par l’institution comme le signal d’une situation devenue intenable pour eux mais aussi pour tous. À noter aussi que c’est au cours de cette période qu’un grand nombre des abus sexuels commis par des prêtres ont été recensés. (La baisse ultérieure des chiffres tient sans doute pour une part à la raréfaction des vocations, à la fermeture de beaucoup d’internats religieux et à l’éloignement de beaucoup de jeunes…) Or l’Église n’a eu alors qu’une seule idée en tête :  renforcer un système de gouvernance fondé sur la seule figure du prêtre. C’est de cette crise systémique dont il est principalement question avec le rapport de la CIASE. (30 septembre 2021)

3 - Il ne s’agit pas non plus d’opposer l’ensemble des prêtres aux laïcs en général, mais de souligner plutôt que c’est bien ce système qui oppose une violence institutionnelle structurelle à l’égard de la grande majorité des croyants aujourd’hui. Ceux-ci, pour beaucoup, s’y retrouvent de moins en moins : cf l’effondrement de la pratique, du recrutement des prêtres (sauf dans une ville comme Paris où une approche sociologique serait particulièrement instructive ! ) Dernièrement, à propos du pays de Josselin-Ploërmel, Ouest-France titrait un article éloquent à propos des derniers chrétiens d’ouverture qui se sentent poussés dehors par une évolution des plus traditionnelle et cléricale des paroisses. Quelle violence s’exerce à l’égard notamment des femmes qui se sentent appelées à exercer un ministère et s’en voient refuser toute possibilité par un principe d’autorité masculine ? Des prêtres qui ont fait le choix du mariage et qui auraient souhaité continuer à exercer ? De tous les jeunes qui ont vu depuis des décennies leur enthousiasme broyé par la seule conception cléricalo-centrée que leur proposait l’Église (que le pape François est d’ailleurs le premier à dénoncer aujourd’hui) ? C’est aussi le cas de tant de laïcs qui se débrouillent aujourd’hui tant bien que mal avec les moyens du bord, trouvant de moins en moins les lieux évangéliques et accueillants auxquels ils aspirent. (Cf Saint-Merry…) Il en demeure encore, heureusement, mais toujours plus rares… On ne peut bien sûr pas avoir le même point de vue si l’on s’exprime de l’intérieur de ce système institutionnel établi ou bien si, au contraire, on se sent toujours plus exclus et poussés dehors comme beaucoup aujourd’hui. Ce hiatus risque de constituer l’un des principaux malentendus de la parole ecclésiale suite à la publication du rapport Sauvé.(1er octobre 2021)

4 - Un problème majeur est que les abus sexuels ne constituent malheureusement que l’un des types d’abus, sûrement les plus graves, dont la CIASE a pu répertorier l’ampleur. Son analyse approfondie ouvre néanmoins des perspectives dans plusieurs directions… Il ne s’agit donc là que de l’une des modalités de l’abus de pouvoir fort répandu dans l’Église. Le caractère systémique de la domination masculine qui y règne, avec la place d’exception sacrée du prêtre, souligné par les membres de la CIASE est pour une bonne part dans cette réalité. Par ailleurs, les abus, par exemple, dans le cadre du droit du travail auprès de salariés sans protection sont légion.  Mais également les abus de pouvoir à l’égard des simples fidèles, tout nouveau prêtre dans une paroisse ayant la faculté de soumettre celle-ci et ses membres à sa conception personnelle de l’exercice de l’autorité, entre autres sur le plan rituel. Par ailleurs, contrairement aux entreprises et aux associations employeurs, les dispositifs d’évaluation sont rares. Les fidèles (ou usagers) jamais vraiment entendus en tant que tels. Ces dispositifs sont fortement recommandés dans le cadre des différentes préconisations de la CIASE. Toutefois, on peut fortement s’interroger, en dépit de la mise en place des cellules d’écoute envisagées ou déjà existantes, quant à la possibilité d’un réel changement sans entreprendre, en parallèle, un travail de transformation culturel d’envergure de toute l’institution. Celui-ci nécessiterait notamment la mise en place systématique de petits groupes de parole où chacun, laïcs, prêtres, hommes, femmes seraient à égalité pour aborder l’ensemble des sujets. Une sorte de Vatican III par la base que l’on est loin encore de pouvoir imaginer…

Les préconisations de la CIASE sont, par ailleurs, passionnantes et larges. Toutefois, outre une culture essentiellement administrative et sociologique, bien représentative de celle la fonction publique française, davantage que psychosociologique qui aurait eu ma préférence, touchant à la structure même et aux représentations psychiques inconscientes, tant individuelles que collectives, j’observe un certain hiatus entre certains membres de la commission. Là où des sociologues (Cf. plus-haut L’interview de Nathalie Bajos dans Le Monde) auraient bien aimé affronter de manière frontale la question de la domination masculine et le rôle du prêtre, de son célibat, de l’exclusivité des hommes dans cette fonction, on sent bien qu’il s’agit là d’une ligne rouge que Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission ne souhaitait pas voir franchie. On ne touche pas au prêtre célibataire et homme. Cela n’aurait dit-il (Cf. Entretien dans La Vie) rien à voir avec les abus… Cela reste à démontrer. Faute de remettre en cause cet élément clé de la structure ecclésiale et cléricale, comment peut-on envisager des évolutions substantielles sur toutes les questions, par ailleurs, soulevées… Dans sa prise de parole lucide et courageuse, Jacques Gaillot a raison de souligner qu’il s’agit là de la véritable question posée à l’institution pour l’avenir si elle veut transformer en profondeur sa gestion des pouvoirs, même si cette question reste encore toutefois largement taboue. (7 octobre 2021) 

5 - Vu l’ampleur et la profondeur des travaux de la CIASE, il est dommageable que le débat public se focalise d’emblée sur le secret de la confession. Il s’agit là cependant d’un point nodal caractérisant en particulier cette sorte « d’extra-territorialité » du prêtre, autre figure du Christ, médiateur entre l’humain et le divin. Celle-ci se trouve pourtant à la source de bien des dérives de l’institution ecclésiale et est largement soulignée dans le rapport final de la CIASE. Non, il ne peut exister aujourd’hui de privilège divin permettant à quiconque de s’absoudre des lois de la République quand il s’agit de protéger la vie et la dignité des enfants. Ayant exercé pendant quarante des fonctions de responsabilité au sein de la protection de l’enfance, je suis bien sûr scandalisé par cette demande d’exception. Mais cette persistance de l’Église est, de plus, ridicule quand on sait l’effondrement du sacrement de pénitence ces cinquante dernières années : bien d’avantage que la participation à la messe estimée aujourd’hui à 2% (Cf. Les travaux de Guillaume Cuchet relatant un taux de confession de moins de 20% chez les catholiques eux-mêmes, sa disparition quasi complète dans les campagnes, là encore la confusion des pouvoirs ayant à juste titre entrainé une inévitable désaffection). L’exercice de ce secret à sûrement été l’occasion de bien des dérives dans la gestion calamiteuse des abus par l’Église (prêtres abuseurs se confessant pour soulager leur culpabilité et pouvoir ainsi mieux recommencer leurs actes criminels) et la Commission Sauvé a raison de souligner le caractère aujourd’hui totalement décalé et inadapté du caractère absolu de ce secret dès lors qu’il est mis en rapport avec l’heureuse progression dans notre pays et dans le monde entier des mesures de protection de l’enfant. (8 octobre 2021)

6 - Enfin, sur un sujet un peu différent, mais cependant connexe, à propos de l’article de La Croix du 20 septembre sur la communauté des prêtres de Saint-Martin « avenir de l’Église de France ? »

Je trouve dommage que l’origine sociologique (voire politique) des familles des prêtres ordonnés par la  communauté Saint-Martin ne soit pas du tout évoquée dans cet article. Seulement une vision assez générale de milieux classiques où la figure du prêtre est centrale. Un simple coup d’œil (cf. Site Saint-Martin) sur les noms des prêtres ordonnés en 2021 ainsi que sur ceux de la trentaine de responsables des lieux d’accueil de la communauté dans les diocèses indique qu’une moyenne de 20 à 25 % sont issus de familles d’origine aristocratique. Soit une surreprésentation de cette population de 100 à 125 fois par rapport à la moyenne de la population française. En soi, bien sûr, rien à redire quant à la qualité humaine des prêtres issus de ces milieux, mais c’est plutôt le visage sociologique de l’Église de France qui s’en dégage qui devrait interroger. Comment la construction d’une institution fortement cléricalisée et fondée sur une telle spécificité sociale pourrait-elle à terme viser l’accueil du grand nombre ? Mais précisément ce n’est pas le but : plutôt la conception d’une Église élitiste, fortement recentrée sur la figure du prêtre et sur les dogmes, chère notamment à Benoît XVI, peu soucieuse du nombre mais de la « qualité ». Il serait cependant dangereux pour cette dernière de ne pas prendre en considération la base sociologique étroite sur laquelle elle est construite. Celle-ci, même si elle paraît dans l’air du temps avec l’esprit conservateur ambiant, voire réactionnaire (cf. CNews), risque de se désintéresser toutefois largement du commun des baptisés et de leur aspiration à vivre, pour le plus grand nombre, enracinés dans notre commune humanité. Sans parler des milieux populaires, voire marginaux, relégués quant à eux depuis bien longtemps avec la fameuse pastorale de l'enfouissement tant décriée... Or celle-ci, précisément, continue à se jouer très largement aujourd’hui, aux périphéries de l’Église et en pleine pâte humaine, et cela en dehors de tout cadre clérical, quoiqu'en dise les tenants d'une forte visibilité identitaire et attestataire devant passer, entre autres, par la soutane... 

Ce qui explique peut-être au fond l'effondrement des vocations dans les séminaires classiques par rapport à cette floraison de vocations dans une communauté comme celle de Saint-Martin, c'est sans doute simplement cette ligne de partage des eaux : entre, d'une part, le grand nombre resté déçu quant à la frilosité de l'Église au regard des grandes espérances d'ouverture soulevées par le concile Vatican II ; et, d’autre part, une minorité qui, théologiquement, liturgiquement, politiquement, et il faudrait ajouter idéologiquement, l'a emporté, et cela dès la fin des années 60. Cette reconquête de l’Église par l’appareil clérical n’a guère conquis le cœur des gens mais elle a débouché sur cette réalité sociologiquement très typée et nostalgique d'une Église pré-conciliaire. Celle-ci ne peut guère donner envie qu'à une certaine minorité de jeunes, issus de catégories sociales et familiales très spécifiques et fréquemment sortis des rangs de mouvements comme les scouts d'Europe, par exemple. Pour eux, c'est tout le système de l'Église conciliaire qui a failli... L'intolérance guette ! Et l'on se retrouve dans un cercle vicieux enclenché par des responsables qui, en haut-lieu, portent de lourdes responsabilités quant à la situation actuelle. Elle reste fondée sur un cléricalisme dont il sera désormais très difficile de se défaire même si le pape François, et le rapport Sauvé le confirme , y a identifié la source de biens des maux de l’institution... (21 septembre 2021)

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