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Quand tu connais ton vide,
Tu ne cherches plus rien pour le combler.
Quand tu te sais boiteux,
Ta marche se fait souveraine.
Quand tu n’as plus de chemin,
Tu t’avances au large
Sans craindre les tempêtes.
Quand tu n’espères plus,
S’ouvre en toi la voie
De tous les possibles.
Quand ta foi vacille,
Tu te sens porté par les ailes du vent.
Quand tu te sais perdu,
Tu n’ignores plus ton lieu.
Jean Lavoué, 10 octobre 2015
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