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Avec tes mots indigents,
Tu creuses la terre fertile
De ton absence.
Une à une tu déploies
Les tiges lumineuses
De ton silence.
Tel un navire,
Tu ignores le sillage
Que tu laisses en partant.
Mais tu connais déjà
La transparence des îles
Qui te visitent en grand secret.
Tant de soleils disparus
Dont l’empreinte reste en toi
Visages gravés d’avenir.
Tu confies à des voix amies
Ta quête ardente
Orientée vers la joie.
L’écriture scelle les coups
Que tu frappes à la porte
Avant que l’on te dise d’entrer.
Jean Lavoué, 27 janvier 2022
Photos JL Blavet 20/01/22
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