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Un silence vaut mieux
Qu’un poème sans mystère
Cela, le vent
Me l’a conté
Il est des jours où je préfère
Au miroitement des mots
Les douces brasses du soleil
Devant la farce du monde
Je n’ai rien à dire
Les hommes s’évertuent à tuer
Tandis que les arbres prient
Même les oiseaux ont déserté
Les lieux du combat
Et se sont tus
Il reste pourtant
En chaque conscience claire
Des matins de printemps
Nous y bannirons à jamais
Les ruines de nos vies
Nous y cultiverons
Des fleurs de pommiers
Et des graines d’espérance
Jean Lavoué, Le Blavet, 6 octobre 2022
Photo JL 6/10/22
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