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Il y a huit jours, au moment où j’apprenais la mort de l’ami Christian Bobin, je recevais de François Cheng cette lettre-poème. Il me l’a renvoie huit jours plus tard, calligraphiée au dos d’une peinture à l’encre de Chine intitulée « Le Cœur » : comme une confirmation silencieuse de ce qui demeure par-delà le tremblement des jours…
À Jean Lavoué, le poète miraculé
Tu es allé au-delà de la mort,
Tu en reviens, devenant la Vie même.
L’arbre n’est plus qu’éploiement de l’ouvert :
Le fût, la futaie, feuilles-flamme-fruits.
F.C.
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2 commentaires:
Merci infiniment.
Je connais depuis peu votre blog et je suis émerveillée de sa richesse !
Merci de ces partages nourrissants, ça fait tellement de bien !
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