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mardi 10 janvier 2023

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Chère Lise,
Ton cœur pouvait s’arrêter de battre à tout moment. 
Tu as choisi de partir le 20 décembre dernier,
Entourée de tes ami.e.s,
Dans la joie.
Familière de Maître Eckhart,
Tu es alors devenue pleinement
Cette « rose sans pourquoi »,
Confiante dans le seul miracle de la vie généreuse et de la beauté
Sur lesquelles la mort n’a pas de prise.
Tu as acquiescé au Poème même,
Toi que la passion de la connaissance
N’aura jamais lâchée
Au fil d’une existence de chercheuse émerveillée.
Philosophe, théologienne, tu t’étais peu à peu transformée
En poétesse de la présence et de la joie.
Merci pour ce compagnonnage par-delà l’océan
Dont ce réseau nous offrit la chance. 
Voilà l’un des poèmes de connivence que tu y partageas le 27 février 2018 :

Je montai quelques marches
Jusqu’au palier du silence.
Là, j’ouvris un livre
Ce rien qui nous éclaire.
L’épaule appuyée près de la fenêtre
Un carré de soleil surgit sur la page
Le Poème s’ouvrait.
Lise Bourcier

Merci 🙏 chère Lise
Pour ton épaule doucement appuyée
Contre le soleil du Poème !

Jean Lavoué, le 10 janvier 2023









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