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Quand tes heures bleues
Seront accordées
Au frôlement du vent
Dans tes branches
Quand tu ne sentiras
Plus de division en toi
Quand du silence jaillira
La petite étincelle de la joie
Tu n’auras d’autre quête
Que cet abîme sans fond
Au cœur duquel tu es plongé
Avec toute la profusion du vivant
Libre de toute attache
Et séparé de rien
Laisse-toi alors ouvrir
Par le soleil qui te cherche
Prépare-toi à fleurir
Comme bourgeon d’avril
Tiens-toi dressé
Sous l’écorce de la patience
Emplis la paume de tes mains
De l’irradiante présence
Élargis doucement
L’aire qui te consume
Fais que rien n’échappe
À son ardente lumière
Jean Lavoué, 24 avril 2023
Photo JL Baden 23/04/24
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