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Au soleil du manque
Tu graves ta vie
Du poids de la tendresse
Tu as appris depuis longtemps
À te tenir en retrait
De ce toucher mystérieux
Tu y as reconnu
L’enfance du poème
Cette voie silencieuse
Dont tu nais chaque matin
Tu cherches simplement
À retrouver en toi ce lieu secret
Où s’enracinent des ailes
Tu reconnais à l’oiseau blanc des grèves
Ce mystère ténébreux
D’où ta vie sans fin s’oriente
Ta gratitude est immense
Pour ces clairières de douceur
Sur tes rives bouleversées
Mais tu sais l’au-delà
Du signe et des mots
Et des gestes assoiffés de lumière
Ton cœur se tient sans repos
Au bord de l’océan
Des vastes solitudes
Avec l’aube tu guettes
Les voiles dressées de la joie
Surgies des îles triomphales
Enfant du fleuve et de la mer
Tu ajoures à l’infini
Ce royaume qui te tend les bras
Jean Lavoué, Le Blavet, 21 juillet 2023
Photo JL 15/07/23
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