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mercredi 20 avril 2011


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Rien ne nous est plus secourable que de toucher la fragilité de l’existence. La mort d’un proche, surtout dans la force de l’âge, nous fait soudain trembler sur nos bases. Et dans cet ébranlement nous percevons tout à coup le feu qui nous traverse. Nous comprenons dans un souffle ce que le mot baptême veut dire : la plongée de tout l’être dans la mort et la résurrection. Sans aucun mot pour dire cela. Rien que la douleur nue, et, tout au fond, le léger vacillement d’une flamme qui ne cède pas. Nous reconnaissons dans les signaux faibles de notre vulnérabilité la force d’un printemps.


JL








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