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jeudi 21 avril 2011



La parole poétique, et elle seule, ne sait pas.

Fabrice Midal
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C’est quand la force naît du dedans qu’elle paraît la plus faible, la plus démunie : et pourtant, elle porte des mondes. Il n’y a plus d’intérieur, ni d’extérieur, mais une seule fécondité qui a trouvé son centre. Dieu ne réside pas ailleurs que dans le silence qui se fait, lorsque du vide se laisse entendre le son fragile d’un souffle qui accueille et redonne sans cesse. Trinité entre le monde et soi dont la musique silencieuse qui vibre entre les mots constitue le troisième terme que ni les consonnes ni les voyelles ne possèdent mais qu’elles restituent : dans un souffle…


JL










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