Que le poème aille se glissant dans la bouche ouverte des mourants! Qu'il y ait le cri "Que la Terre est belle!" Pas besoin de fleurs D'ailleurs! Armand Robin |
En toute création tremblent sans doute les confins de la mort. Comme une énigme indépassable. Il faut l’avoir côtoyée pour se laisser appeler sans cesse par cette force en soi qui ne se résout jamais à cette ultime finitude. Car l’homme possède en lui un désir plus puissant que la seule vie biologique. Il ne cesse de tourner autour de ce soleil mystérieux qui l’envoûte, parfois le désespère, dont il ne sait que dire si ce n’est que sa lumière sombre n’aura pas le dernier mot car elle est traversée vers un secret qui détient les clefs de son mystère, « de sa fragile existence sur la terre » écrit Perros.
JL
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