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... Mais rien de ce qui fut vécu n’aurait cette densité, cette intensité, si ne fut pas à pas gagné sur une vie de questions ce chant de la goutte d’eau sur le miroir du cœur. Comme une aquarelle de justice et d’amour qui délivre au grand jour toutes ses couleurs, qui les accueille sur la toile enfin consentie.
Inutile de vouloir comprendre. Il suffit bien assez d’accueillir de tels moments comme révélation du négatif trop longtemps retenu. Et la photographie apparaît soudain dans tout son éclat : un immense andante, allégria, chant des montées, dôme enfin surgi des remparts de la ville, explosion de l’orchestre à l’instant où le toit va craquer.
L’œuvre à présent continue et c’est le même bouquet de preuves qui n’en sont pas. Toute clarté vient en présence, toute lumière et même les ombres les portent. Il n’y a plus à vouloir ceci ou refuser cela. Rien qu’un très large acquiescement à l’espace ainsi libéré. Clairière sans doute, mais aussi bien sanctuaire, toutes fenêtres ouvertes dans les travées du cœur...
JL
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