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mercredi 20 juillet 2011

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TOUT GRAND POEME TEND AU SILENCE 




Rien ne change au dehors qui ne soit d’abord profond bouleversement au dedans de soi. Entrée dans une pratique de présence et d’attention à soi-même comme un autre, ainsi que l’écrit Paul Ricoeur. Tant que je m’identifie à ce que je crois être comme à ce qui m’arrive, rien ne peut advenir vraiment. Je répète… Je structure, je consolide, je protège, je sécurise, mais je ne suis pas libre. Le moi n’est pas libre… Il se trouve pris dans le filet de mes illusions. 


La philosophie qui ne serait que jeu étincelant des concepts, ne mettant pas en cause ma manière illusoire de me représenter le monde, et moi dans le monde, ne m’intéresse pas. Chaque grande avancée de l’humanité dans l’amour de la sagesse s’est faite par l’avancée de quelques-uns à l’extrême limite de ce qu’ils pouvaient concevoir de leur présence au monde, cela dut-il remettre en question toutes leurs conceptions comme celles de leurs contemporains...

JL






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