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lundi 25 juillet 2011

Savoir SALUER la beauté
n'est autre chose que maintenir saine et sauve,
en toute pureté,
l'harmonie inapparente où bat le coeur du monde.

François Fédier
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... Ecrire peut aussi se pratiquer dans ce lieu où le cœur se dénude. Aucune démonstration n’est possible. Les mots s’accordent comme les instruments d’un orchestre invisible. Le chef d’orchestre se tient immobile, sans gestes, sans mouvements. Il sent venir un à un les sons des instruments qui semblent surgir de son cœur silencieux. Nulle pensée qui ne se sente appelée, nulle image, nulle sonorité. L’écriture, si elle vaut alors, c’est à rejoindre, d’autres cœurs silencieux, accordés dans l’ouvert. 

Le poème fait vibrer entre les mots mêmes des plages de silence. Voilà sa chance et son agonie. Il meurt toujours au bord de se taire. C’est ainsi qu’il demeure. Témoin souverain... 

JL






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