Aucun accord ne se
fera d’en-haut
Aucune puissance ne
descendra des cieux
C’est du très-bas que naissent
les prairies
Que s’allument au
printemps des bouquets de jonquille
C’est du très-bas que
la terre est si belle
Qu’elle est pour nous
jardin
Cette fête infinie
C’est du très-bas que
nos chemins se croisent
Et que nos mains s’appellent
Que nos corps se
dénouent sous l’astre des caresses
C’est du très-bas que
s’annonce l’enfant
Le feu d’un jour
nouveau
La merveille à nos
yeux
C’est du très-bas que
s’embrase le ciel
Que s’élancent les
oiseaux
Que la terre est
promise
C’est du très-bas que
nos frontières s’ouvrent
Que nous sommes aimés
Que nous sommes bénis
C’est du très-bas que
nous sommes rejoints
Que nous sommes relus
Que nous sommes
compris
C’est du très-bas que
nous sommes portés
Sur les flots en furie
Et c’est du fond de l’arche
que nous disons merci.
Jean Lavoué
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