Pour Nicole, désormais dans le frémissement des feuilles…
En ce jardin
Serons-nous les témoins
De ce passant aux mains d’azur
Aux doigts de feu
Saurons-nous ne rien faire
Pour tenter de le toucher
Ou de le retenir
Nous couvons comme un trésor
La lumière inconnue de son visage
Tant d’amis
Ont déjà rejoint les rives
De sa vibrante absence
Pourquoi donc la joie
N’est-elle pas saisie
Par l’ombre de leurs pas
Nous collons notre oreille
À leurs lèvres
Comme matin d’avril
Leur silence par éclat
Nous couvre d’ardeur et de bourgeons
Jean Lavoué, 1er avril 2019
Photo Jackie Fourmiès https://photosnature12.blogspot.com/
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