Maintenant que tu vois avec tant de clarté
Les ombres de ta vie
Maintenant que la force se tient du côté de l'humus
De la sève invisible
Maintenant que le ciel frôle les mousses
Les feuilles tombées à terre
S'adoucit sous tes pas
A présent que tes amis sont tous plantés bien droits
Dans les forêts de ta mémoire
Tu peux laisser le vent faire son œuvre de source
Te fier au silence que tu as tant trahi
Rassembler de partout ta compagnie de pauvres
De boiteux de saltimbanques
Pour habiter vraiment
La souche du poème
L'abandon aux racines
L'orchestre de l'instant.
Jean Lavoué, 25 juillet 2019
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