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Les poètes ont leur printemps,
Tu sais, lorsque les mimosas
Tutoient le bleu du ciel,
Quand l’aubépine blanche
Nous fait la courte échelle ;
Mais pourquoi, dis pourquoi,
Tant de barreaux rouillés,
Tant de cris, tant de haine
Encellulent souvent
Les bourgeons de leurs chants ?
Pourquoi tant de chagrins,
Tant de crimes et de guerres,
Tant de larmes amères,
Nouent de sombres sanglots
Les branches de leurs voix ?
Jean Lavoué, 16 mars 2015
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