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Une poésie voisine du silence, enracinée dans l’enfance du cœur qui me touche : c’est celle de l’ami Jean-Pierre Boulic dont je vous partage ici quelques lignes :
Odorants printemps
De mésanges charbonnières
Dans l’allée
Les pommiers respirent
D’être émerveillés
Par la lumière du cœur
Dans la main du silence
*
Chaque mot au bord du ruisseau
Pousse sans bruit
D’une patience que nul ne retranche
*
Tes pas éblouis
Nul ne peut les reprendre
Tu crois au vivant
Itinérant de la joie
Posant ses petits cailloux.
*
Moineaux et talus
Contemplent le paysage
Des arbres qui marchent.
Viennent leurs songes nicher
Dans ton cahier d’écolier.
Jean-Pierre Boulic, Enraciné, La Part Commune, 2023, 14 €
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